Sandra Fabara, alias Lady Pink est née en Equateur en 1964. C'est très jeune dans le Queens où elle a grandi, qu'elle commence à graffer les murs et les rames de métro. Dès 1979, dans la culture graffiti elle a la réputaion d'être la seule femme capable de rivaliser avec les garçons. Elle s'intègre à deux des principaux crew de l'époque : les TPA et les TC5. Comme les USA savent le faire, Lady Pink est considérée comme une pionnière dans le monde du graff. Elle devient plus connue encore aprés la sortie du film culte "Wild style" en 82 où elle tient un des roles principaux.
Encore à l’école secondaire, elle expose déjà ses premières peintures. En 1983, elle collabore avec l'artiste contemporain au style très conceptuel, Jenny Holzer. Après avoir suffisamment cartonné le métro de NY, en 1985, Lady Pink abandonne son activité urbaine pour se consacrer à la réalisation de toiles ou des fresques sur commande. A l’âge de 21 ans elle fait sa première exposition solo à la « Moore College of Art ».
Nombre de ses toiles font partie maintenant des collections de salles prestigieuses comme le Whitney Muséum, Le Brooklyn Muséum ou le musée de Groningen aux Pays Bas. Mais cela n’a pas été sans mal, « j’étais une petite terreur » dit elle et il le fallait car le monde du graffiti est dominé par les hommes. L'apparition sur la scène d'une Pink Lady, petite et jolie adolescente dans ses talons hauts, ses robes, son maquillage, trainant sur les terrains son sac de bombes aérosol, doit avoir causé bien des émois. Il fallait faire ses preuves, prouver quelle était solide et téméraire aussi insensée qu’eux. Faire l’escalade de murs, descendre des échelles, marcher dans des tunnels obscurs, esquiver les trains, la police. La perte de son petit ami qui l’avait poussée à graffer son chagrin sur les murs a été remplacée par cet amour de l'aventure, l'excitation, le frisson de la partie, la reconnaissance et se sentir appartenir malgré tout à la culture de New York. L'impact de sa notoriété a été une arme à double tranchant. Reconnue dans les musées, elle est harcelée par les autorités, est perquisitionnée mais la petite Lady continue son chemin.
Maintenant le succès de ses toiles, les conférences et son travail dans la société de réalisation de fresques quelle dirige avec son mari, le graffeur Smith, n’empêchent pas Lady Pink d’être toujours sur le coup et de garder l’esprit graffiti, même si elle ne fonctionne plus illégalement.
Sources textes et photos : Site officiel : www.pinksmith.com www.queenstribune.com cacadwouah.blogspot.com wiki
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Commentaires
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Merci Laurent pour l'info, j'ai visionné la passage sur le site de Fr3 et ai bien vu, très furtivement, les deux vedettes américaines.
A ma connaissance il n'existe pas de filles dans le graff havrais... est-ce vrai Yak ? Et si oui, les as-tu rencontré !
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